Sandrine
HATTATA
Sandrine Hattata étudie dans l’atelier de Jan Voss et est diplômée des Beaux-arts de Paris avec les félicitations du jury en 1992. Elle reçoit de nombreux prix parmi lesquels le 2e prix Gras Savoye en 1991, le prix de la Fondation Coprim en 1996, le prix Marin en 2002 et la Bourse de l’Académie des Beaux-arts en 2006.
Depuis 2003, son œuvre a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles à la galerie Bruno Delarue,
la galerie Nathalie Gaillard et la galerie Mickaël Marciano, à l’espace Coprim et à la Fondation Colas à Paris.
« Dans ma vie de critique, j’ai vu beaucoup d’artistes-femmes travailler à partir de leur intimité, à partir des questions qu’elles se posent ou que leur posent leur identité, les mystères de la vie, du sexe, de la mort aussi qui n’est jamais bien loin. Ce que j’apprécie chez Hattata, c’est une très étrange alchimie. Non, il ne s’agit pas de froideur, pas plus que d’acquiescement, plutôt d’une sorte de distance instaurée par la projection artistique : il faut reconnaître ces mystères sans en faire un drame débordant de pathos. »
Même si on ne savait pas qu'elle est née au Caire, les matériaux qu'elle utilise évoqueraient les célèbres peintures à l'encaustique ou au miel de Fayoum.
Hattata utilise, elle, de la cire mêlée à des couleurs a l'huile.
Elle travaille cette cire selon des procédés qui font partie de ses "secrets d'artiste".
(Extraits du texte d’Yves Michaud)
Monographie Sandrine Hattata 'Inquiétude et Beauté' aux Editions Lord Byron
Sandrine Hattata. Inquiétude et beauté est la première monographie de l’artiste retraçant le parcours de ses vingt dernières années de création. Yves Michaud y aborde son œuvre sur papier — gravure, dessin et aquarelle, sa peinture à la technique particulière de l’encaustique et sa sculpture en céramique.